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Fin de l’aventure

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Et voilà, depuis trois jours nous sommes de retour en France. Nous avons sauté toute la partie « retour à Buenos Aires » du mois de septembre, essentiellement remplie de retrouvailles avec nos amis du voyage, de nouvelles rencontres, et de belles ballades dans notre capitale préférée. Désormais, nous sommes de retour en France, à Montpellier, où nous retrouvons la famille et les amis. Mais également la paperasse et les administrations françaises…: que du bonheur!

On dédie ce dernier article à toutes ces personnes merveilleuses que nous avons rencontrés pendant notre voyage (une partie, car nous n’avons pas forcément des photos de tout le monde). Une seule chose à vous dire: Graciaaaaas para todo!

Cette aventure se termine, une nouvelle commence pour nous en France… Merci à tous pour avoir suivi le blog et pour tous les commentaires.
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« Le tour des bières d’Amérique Latine »

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Julien s’est fait un devoir de goûter toutes (ou presque) les bières des pays que nous avons traversés. Sachant qu’ici, elles sont souvent servis dans des bouteilles d’un litre, vous imaginez à quel point ça a été dur pour lui…! Voici l’article résumant cette année de dur labeur (ainsi que l’impressionnante évolution capillaire de Julien!):

Budweiser (Cordoba, Argentina)

1. BUDWEISER (Buenos Aires Argentina) (Copier)

Zillertal (Montevideo, Uruguay)3. ZILLERTAL (Montevideo Uruguay) (Copier)

Pilsen (Montevideo, Uruguay)4. PILSEN (Montevideo Uruguay) (Copier)

Heineken (Punta del Diablo, Uruguay)5. HEINEKEN (Punta del Diablo Uruguay) (Copier)

Patricia (Punta del Diablo, Uruguay)

6. PATRICIA (Punta del Diablo Uruguay) (Copier)

Cordoba (Cordoba, Argentina)
7. CORDOBA (Cordoba Argentina) (Copier)

Quilmes (Cordoba, Argentina)

8. QUILMES (Cordoba Argentina) (Copier)

Quilmes (Cordoba, Argentina)

9. QUILMES (Cordoba Argentina) (Copier)

Quilmes Stout (Cordoba, Argentina)
10. QUILMES STOUT (Cordoba Argentina) (Copier)

Schneider (Playa de los Hippies, Argentina)

11. SCHNEIDER (Sierras de Cordoba Argentina) (Copier)

Cristal (Pucon, Chile)12. CRISTAL (Pucon Chile) (Copier)

Salta (Salta, Argentina)13. SALTA (Salta Argentina) (Copier)

Budweiser (Jujuy, Argentina)14. BUDWEISER (Jujuy Argentina) (Copier)

Stella Artois Noire (Jujuy, Argentina)15. STELLA ARTOIS NOIRE (Jujuy Argentina) (Copier)

Norte (Jujuy, Argentina)16. NORTE (Jujuy Argentina) (Copier)

Baltica (Tupiza, Bolivia)17. BALTICA (Tupiza - Bolivie) (Copier)

Pacena (Potosi, Bolivia)18. PACENA (Potosi Bolivia) (Copier)

Judas (Sucre, Bolivia)19. JUDAS (Sucre Bolivia) (Copier)

Pacena (Isla del Sol, Bolivia)20. PACENA (Isla del Sol Peru) (Copier)

Brahma (Cusco, Peru)21. BRAHMA (Cuzco Peru) (Copier)

Cusquena (Cusco, Peru)22. CUSQUENA (Cuzco Peru) (Copier)

Cristal (Aguas Calientes, Peru)23. CRISTAL (Aguas Calientes Peru) (Copier)

Pilsen Callao (La Paz, Bolivia)24. PILSEN CALLAO (Aguas Calientes Peru) (Copier)

Trujillo (Huanchaco, Peru)25. TRUJILLO (Huanchaco Peru) (Copier)

Miller (Mancora, Peru)26. MILLER (Mancora Peru) (Copier)

Pilsener (Montanita, Ecuador)27. PILSENER (Montanita Ecuador) (Copier)

Club (Bahia de Caraquez, Ecuador)28. CLUB (Bahia de Caraquez Ecuador) (Copier)

Aguila (Bogota, Colombia)29. AGUILA (Bogota Colombia) (Copier)

Poker (Bogota, Colombia)30. POKER (Bogota Colombia) (Copier)

Costena (Bogota, Colombia)31. COSTENA (Bogota Colombia) (Copier)

Aguila (Cartagena, Colombia)
32. AGUILA (Cartagena, Colombia)Iguana (San Nicolas, Argentina)P1030222Avant… Après!AVANT APRES

Le Parc National Tayrona

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L’étape tant attendue… la découverte du parc Tayrona.  Le premier jour pourra être qualifié de « journée poisse ». Ça commencera de bon matin, dans le bus pour la parc quand je ferai une toute petite réflexion concernant la fille assise en face (« Elle va pas bouger son sac la princesse là! ») et que, par chance, cette fille était française. Je commencerai donc la journée en me faisant traité de « connasse » mais c’est le jeu, et ça nous fera plus rire qu’autre chose d’ailleurs. En 11 mois de voyage, c’était même bizarre que ça ne soit pas encore arrivé! 😉

Ça continuera quelques minutes plus tard quand le bus tombera en panne d’essence + panne de batterie en même temps. Une demi-heure sur le bord de la route à attendre qu’un autre bus vienne nous chercher.

Arrivés à l’entrée du parc, nous décidons de ne pas prendre le minibus qui permettrait d’économiser une bonne heure de marche. Cette décision là était bonne, vu que la ballade était facile et qu’elle nous a permis de voir des singes.

Une deuxième heure de marche dans la jungle direction Arrecifes, beaucoup plus dure celle là. La chaleur étouffante + l’humidité + les bestioles de la jungle font du trajet un véritable calvaire. Mais nous arrivons sains et saufs et trouvons le lieu le moins cher pour camper. On prend l’option sans abri bien sûr, c’est moins cher et de toute façon il ne va pas pleuvoir (?!).

On pose nos affaires et direction la plage. Il est interdit de se baigner à Arrecifes tellement les courants sont dangereux, il faut donc marcher 20 minutes en direction d’une « piscina » créée par les rochers et les coraux, qui rendent la baignade plus sûre. On pose la serviette, et dix minutes plus tard, l’orage commence à gronder. Les premières gouttes tombent quand nous décidons de partir, et nous ferons le chemin retour sous une averse diluvienne. Trempés et dégoûtés, nous ferons une sieste dans notre tente (qui prend l’eau) en se sentant quasiment comme dans Koh-Lanta. Ah oui, nous n’avons toujours rien mangé de la journée. Vers 20h30 on sort difficilement de notre abri de fortune pour trouver un restaurant: tout est cher, mais on meurt de faim alors peu importe. A part que le restaurant n’ouvre que jusqu’à 20h, mais bien sûr! C’est donc le ventre vide qu’on ira se coucher, cette fois vraiment au bout du rouleau.

Mais tout cela sera vite, très vite effacé grâce aux paysages et aux plages INCROYABLES que nous avons pu voir. On vous laisse admirer en photos ce coin de paradis…DSC_0913 (Copier) DSC_0916 (Copier) DSC_0921 (Copier) DSC_0922 (Copier) DSC_0924 (Copier) DSC_0926 (Copier) DSC_0934 (Copier) DSC_0945 (Copier) DSC_0952 (Copier) DSC_0956 (Copier) DSC_0962 (Copier) DSC_0974 (Copier) DSC_0995 (Copier) DSC_1007 (Copier) DSC_1026 (Copier) DSC_1040 (Copier) DSC_1042 (Copier) DSC_1044 (Copier) DSC_1077 (Copier) DSC_1079 (Copier) DSC_1092 (Copier) DSC_1107 (Copier) DSC_1111 (Copier) DSC_1130 (Copier) DSC_1138 (Copier) DSC_1169 (Copier) DSC_1186 (Copier) DSC_1195 (Copier) DSC_1206 (Copier) DSC_1223 (Copier) DSC_1246 (Copier) DSC_1249 (Copier)

Fin del mundo: Ushuaïa

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On revoit un peu nos plans et on décide de raccourcir un peu la fin de ce premier road trip, en prenant directement la direction d’Ushuaïa, la fameuse ville du bout du monde. Après un très long trajet en bus, ponctué de ferrys et de frontières, nous arrivons finalement vers 20h le lundi 1 avril.

Traversée du détroit de Magellan, en compagnie de lobos marinos et de taminas (petits dauphins)& (Copier)

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On trouve rapidement un hébergement dans une maison de famille, chez Hilda et Pedro, deux septuagénaires. Nos « grands parents du bout du monde » s’occuperont de nous pendant toute la semaine, en nous préparant les repas et en partageant de longues soirées à discuter.

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Parque Nacional Tierra del Fuego

Levés 5h du matin pour aller en direction du Parc National de la Terre de Feu. Vous vous demandez surement… « Pourquoi si tôt?! » …

L’astuce du jour : Le prix d’entrée du Parque Nacional Tierra del Fuego est de $110 pour les étrangers, c’est-à-dire l’un des parcs les plus chers du pays. Les guardaparques arrivent à l’entrée du parc à 7h du matin: donc avant, entrée libre et gratuite pour tout le monde. Evidemment il n’y a pas de bus pour le parc si tôt: bizarrement, il est moins cher de se rendre au parc en taxi qu’en bus!

Très fiers de notre économie, nous n’avions juste pas pris en compte que le soleil se lève relativement tard en cette période à Ushuaïa: deux heures à arpenter le parc dans la nuit noire, avec des chevaux sauvages sortant à toute allure de la forêt, c’est flippant. Donc: munissez vous d’une lampe de poche !

Au lever du soleil, les couleurs du parc se révèlent et le rendent totalement magique. On est complètement seuls, contrairement au Perito Moreno, et c’est là qu’on se sent réellement au bout du monde. Pas beaucoup de trekkeurs non plus, il faut dire que le parc est grand, très grand, et que la plupart des touristes le parcours en minibus en ne sortant quasiment jamais. Et ils en ratent deschoses…

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Bahia Ensenada
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Sendero de la costaneraDSC_0231 (Copier) DSC_0233 (Copier) DSC_0237 (Copier) DSC_0246 (Copier) DSC_0251 (Copier)

Canal de Beagle
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Laguna VerdeDSC_0282 (Copier) DSC_0286 (Copier)

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Laguna Negra (et découverte de ce qu’est une tourbière pour les ignorants que nous sommes!) DSC_0312 (Copier)

Au bout du parc: fin de la Ruta 3 qui part de Buenos Aires, à plus de 3000km d’ici…
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Des zorros pas franchement sauvages !DSC_0335 (Copier)

Au total: nous avons parcourus plus de 35 km à pied dans la journée ! (ce qui nous amène à plus de 100km de trek ces dernières semaines!) Au bout du rouleau sur le retour, on fait du stop (le stop dans un parc national: check!) et un gentil couple d’argentins de Buenos Aires a eu la gentillesse de nous ramener jusqu’à Ushuaïa.  C’est avec plaisir qu’on rentre se faire chouchouter par Hilda et Pedro encore quelques jours! 

Julien et PedroDSC_0348 (Copier)

Hilda et ses dessinsDSC_0350 (Copier)

Les bons repas de mamie Hilda en compagnie de notre amie française, Diocouda, et d’une mère et sa fille israëliennesDSC_0354 (Copier)

El Calafate – Glaciar Perito Moreno

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Comme d’habitude, nos trois jours à El Chalten se sont transformés en une semaine. Nous sommes même restés une dernière journée à cause d’un rassemblement de gauchos se déroulant dans le village, qui nous a permis de découvrir cette culture unique et leur manière de monter à cheval « la mano en el bolsillo ».

Mais samedi nous décidons finalement de prendre la direction d’El Calafate, en bus cette fois, où une nouvelle merveille nous attend: le glacier Perito Moreno. Et nous n’avons pas été déçus ! D’une surface de 250km2 (soit plus grand que la ville de Buenos Aires!), ce glacier est alimenter par les neiges des plateaux alentours et ne cesse d’avancer.

DSC_0001 (Copier)Nous avons pu assister au spectacle fascinant des chutes de blocs de glace du glacier. Si près, il parait presque vivant, on l’entend craquer, gronder, on entend les cascades qui se forment à l’intérieur, bref, on pourrait passer la journée à l’observer (c’est d’ailleurs ce que nous avons fait!). Encore chanceux en ce qui concerne la météo, nous passerons la journée à nous balader sur les passerelles avec les autres touristes, à l’affût des bruits de tonnerres qui résonnent à chaque fois qu’un bloc de glace se détache. DSC_0022 (Copier) DSC_0074 (Copier) DSC_0105 (Copier) DSC_0122 (Copier)DSC_0183 (Copier) Montage Perito (Copier)Lieu très touristique, nous ne sommes pas tout seul pour admirer ce spectacle de la nature… Au final, c’est le petit point négatif de ce lieu: tellement facile d’accès (on arrive en bus directement sur les passerelles) que ça enlève beaucoup de magie. L’arrivée au Fitz Roy, après 4h de trek et une montée particulièrement difficile, nous avait laissé bouche bée pendant plusieurs dizaines de minutes: celui là, on l’avait mérité ! Ici, on se sent plus touriste que grand aventurier… ! Mais cela ne reste qu’une toute petite critique, car au final face au glacier tout le monde se retrouve sans voix, et le lieu garde toute sa tranquillité.DSC_0101 (Copier) P1010610 (Copier) P1010613 (Copier)

 

Trekking en Patagonie: Jour 3 ‘Loma del Pliegue Tumbado’

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Une jolie ballade en forêt de 20 kilomètres bien moins physique que le trek de la veille. On réalise la chance qu’on a d’être là en ce début d’automne, les couleurs des arbres donnant encore plus de charme au paysage. Arrivés au sommet, un vent très violent s’est levé, avec des rafales de grêle, nous ne sommes donc pas restés très longtemps et on est rapidement redescendu au village pour manger une gaufre et boire un chocolat chaud (sur fond sonore de Dub Incorporation – oui oui, ils écoutent ça au fin fond de la Patagonie!)

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Depuis que nous sommes en Patagonie, nous rencontrons énormément de français: dans notre auberge nous passerons la semaine avec Jérôme, le trekkeur fou (!), Pierre-Denis, alias Sauvage ou PDG, et nos deux papas, Michel, 69 ans et toujours aussi en forme, et Olivier, qui à 60 ans nous met la raclée en trek ! Repas, vin, parties d’échecs et de Uno, merci à tous pour ses soirées tellement sympas après ces journées sportives !

(Photo piquée à Jérôme… en échange, tu peux nous piquer une photo où on voit VRAIMENT le Fitz Roy … ! 😉tour-du-monde-jeromandtheworld-el-chalten-4 (Copier)

Trekking en Patagonie: Jour 2 ‘Trekking a la Laguna de los Tres’

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En tant que trekkeurs les moins crédibles d’El Chalten (en jeans et Converses alors qu’ils ont tous chaussures de montagnes, bâtons et pantalons de trek…), on appréhende un peu ce premier véritable trek de 8h : 25 km à parcourir dans la journée.1 (Copier)

Mirador Rio de las Vueltas2 (Copier)

Arrivés au Mirador du Fitz Roy, on en prend déjà plein la vue et ça nous donne la motivation nécessaire pour la suite.3 (Copier) 4 (Copier)

Les paysages sont magnifiques, et on réalise la chance qu’on a d’être ici pour ce début d’automne… Il fait un temps de rêve et Julien fera tout le trek en tee-shirt.5 (Copier) 6 (Copier) 7 (Copier)

La dernière montée est interminable : on souffre, on râle, mais la vue qui nous attendra en haut en valait réellement la peine.8 (Copier) 9 (Copier)

Tout simplement le plus beau paysage que l’on ai jamais vu.10 (Copier) 11 (Copier) 12 (Copier) 13 (Copier) 14 (Copier)15 (Copier)16 (Copier)17 (Copier)18 (Copier)

Trekking en Patagonie: Jour 1 ‘Miradores de los Condores y de las Aguilas’

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Bienvenue à El Chalten : la capitale nationale du trekking 

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Pour notre premier jour à El Chalten, on décide de commencer doucement. Le temps n’est pas franchement au rendez-vous, donc on préfère se restreindre aux deux miradors aux portes de la ville (5 km aller-retour). Comme souvent, le Fitz Roy n’est pas visible aujourd’hui, caché sous les nuages. Le village s’appelle d’ailleurs « El Chalten », « le volcan » en indien, car le sommet dans les nuages faisait penser à un volcan en éruption.

Mirador de los Condores qui nous donne une belle vue sur la ville2 (Copier) 3 (Copier)

Mirador de las Aguilas et vue sur le Lago Viedma4 (Copier)

On fait l’expérience pour la première fois du vent de Patagonie : rafales à plus de 100 km/heure, on s’envolerait presque !5 (Copier) 6 (Copier)

De la mythique Carretera Austral chilienne à la Ruta 40 d’Argentine en stop

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DSC_0109 (Copier)On ne sait même pas comment décrire les paysages qu’on a eu la chance de voir le long de la Carretera Austral. Nous avons essayé de capturer quelques photos, mais la majorité du temps nous étions juste sans voix, observant le paysage qui défilait sans même penser à sortir l’appareil photo… Je ne sais pas non plus comment décrire le sentiment qu’on a éprouvé à faire du stop sur cette route mythique, cette piste de terre où l’on croisait à peine 2 voitures par heure… Et pourtant ! Le stop n’a jamais aussi bien marché ! Les gens n’hésitent jamais à s’arrêter, et s’ils ne peuvent pas te prendre, ils s’arrêtent pour t’expliquer qu’ils vont à quelques kilomètres, ou qu’ils n’ont pas de place, et qu’ils sont désolés de ne pas pouvoir t’aider. Ce fut donc un réel plaisir de remonter en stop jusqu’au passage frontalier de Chile Chico, même s’il nous a fallu deux jours et un arrêt à Puerto Guadal. Pour la dernière partie, nous avons même été pris en stop par une famille mapuche ! Écrasés par nos sacs, nous ne pourrons pas partager avec vous les paysages féeriques qui bordaient le lac car il était impossible de sortir l’appareil photo. Ce qui est sûr, c’est qu’ils resteront gravés dans nos mémoires…

La partie chilienne fut donc du gâteau. Nous avons profité des paysages, nous nous sommes arrêtés tôt pour dormir, fais des pauses repas… Un véritable plaisir. Une dizaine de kilomètres sépare Chile Chico de Los Antiguos, le village argentin, que nous parcourrons à moitié à pied, à moitié en stop.

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Au matin, on se rend sur la route à 8h (pour une fois, on réussi à se lever !). Une loooongue attente commencera, dans le froid, avant qu’un pick-up nous amène jusqu’à Bajo Caracoles, à 127 kilomètres. Arrivés dans ce petit village, pardon, ce minuscule village, on prend peur. Ca ressemble à un village de film d’horreur, et le seul pseudo hôtel est complètement flippant. La fameuse Ruta 40 est bien moins fréquentée que prévu… pas un camion en vue, et à peine une ou deux voitures par heure. A peine 15 minutes avant d’abandonner et de se résigner à passer la nuit dans ce trou, deux chiliens s’arrête : ils vont à El Chalten ! La sensation qu’on a ressenti à ce moment là est indescriptible : bonheur, soulagement… On remercie notre bonne étoile et on est fier : aujourd’hui, nous rentrerons les 600 km de stop en une journée, et surtout :

Nous fêtons notre 3000ème kilomètre de stop en Amérique du SudDSC_0138 (Copier)

Ce qui nous aura le plus marqué dans ce trajet, c’est le changement de paysage. En à peine 50 kilomètres, entre le Chili et l’Argentine, nous sommes passés d’une végétation luxuriante, de lacs turquoises, de montagnes, … à la un désert plat et jaune à perte de vue. L’horizon parait infini en Argentine, et au coucher du soleil, tout est devenu magique. On est resté scotché à la fenêtre, ce paysage monotone (mais superbe) seulement troublé par les nombreux guanacos qui y gambadent.

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Vous comprendrez que ces derniers temps, on en prend pleins les yeux et on commence à en perdre les mots. On ne peut qu’être en admiration devant ces paysages, et il est difficile de l’expliquer, et même les photos sont loin de la beauté que l’on a sous les yeux.

Nos sauveurs, Carlos et José (à gauche), devant une bière lorsque nous avons finalement atteint El ChaltenDSC_0188 (Copier)

Paysages chiliens et camping à Cochrane

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Petit rattrapage graphique concernant notre itinéraire: 

itinéraire

Voici les paysages que nous avons eu la chance de traverser entre Puerto Tranquilo et Cochrane…

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Cochrane (ah non pardon: HOLYWWOD COCHRANE)DSC_0090 (Copier)

Le maté version chilienne: XXL !

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Arrivés à Cochrane, devinez sur qui on tombe dans le camping ?! Mario et Serena bien entendu, qui ont eu un petit problème technique avec leur voiture (on vous a dit que la Carretera Austral n’était pas de tout repos!). Nous resterons nous aussi bloqués quelques jours à Cochrane, les bus dans cette région étant particulièrement peu fiables (seulement quelques bus par semaine, qu’il faut réserver à l’avance, et qui ne sont pas toujours sûr de passer). Ce fut un bonheur de passer quelques jours avec ce couple, Serena nous préparera des bons petits plats, Mario nous apprendra des jeux de cartes, et en vrai « papa du voyage » nous donnera de nombreux conseils. On retiendra particulièrement cette phrase de Mario qui nous a particulièrement touchée:

« Pourquoi j’achèterai un écran plat ? Moi, j’ai Discovery tous les jours sur mon pare-brise »

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Felipe et Marcos, deux chiliens parcourant la Carretera Austral à vélo 

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