Huanchaco, Trujillo et Chan Chan

Le 13 juillet nous partons en bus de nuit direction la ville de Trujillo où nous arriverons au petit matin. De là nous prendrons directement la direction de Huanchaco, à 15 km de là, une petite station balnéaire au bord de l’océan, connu pour être un bon spot de surf mais également pour ses « caballitos de totora », embarcations de roseaux utilisés pour la pêche.

Huanchaco

La plage, le soleil, enfin! (qui n’a pas duré plus de deux jours…)

Les fameux « caballitos de totora »

Le « ceviche de pescado »: la spécialité péruvienne ! Une marinade de poisson cru dans une sauce citronnée servi avec du yuka que Julien a adoré et qu’il ne cessera de manger durant notre séjour sur la côte péruvienne

Nous visiterons le site archéologique de Chan Chan. Cette cité en terre de la civilisation Chimu (une civilisation qui s’est développée sur les ruines de la civilisation Moche) fut construite entre 850 et 1470 après JC et fut capitale impériale jusqu’à sa conquête par l’Empire Inca au XVème siècle. La cité étant proche de l’Océan Pacifique, les motifs représentent principalement des motifs maritimes, des poissons, des pélicans et des filets de pêche.

Quelques clichés de la ville de Trujillo où nous attendrons notre bus pour enfin atteindre le Nord du Pérou et quitter la grisaille direction Mancora, la ville au 365 jours de soleil par an.

Lima

Passage rapide dans la capitale péruvienne, Lima. Une ville immense, bruyante, et bien plus proches de nos grandes villes européennes que tout ce qu’on avait vu avant. Après tant de mois loin de l’Europe, ça nous fait quand même du bien, mais on comprend que pour le voyageur arrivant directement à Lima, il n’y a pas vraiment de dépaysement et donc la ville a peu d’intérêt. Le problème, c’est que Lima en hiver (comme une bonne partie de la côte péruvienne) vit sous un épaisse couche de nuage permanente et une bruine fine venant de la mer appelée « la garua ». Autant dire, un temps totalement déprimant, qui nous fera écourter notre séjour assez rapidement !

Nous resterons donc seulement pour quelques jours de fête dans le quartier de Miraflores avec deux français rencontrés à Paracas, Théo et Seunam.

Islas Ballestas et Réserve Nationale de Paracas

La ville de Paracas, près de Pisco

Nous effectuerons un tour en bateau aux îles Ballestas, sous les nuages dans une ambiance très Hitchcock… Nous pourrons apercevoir une véritable colonie d’oiseaux marins, des dauphins et des lobos marinos .

Nous visitons ensuite en minivan la magnifique Réserve Nationale de Paracas

L’oasis de Huacachina

Nous rejoignons la côté péruvienne à Ica, d’où nous prenons directement la direction de l’oasis de Huacachina où nous passerons quelques jours à nous prélasser près de la piscine et à tester le sandboard. Très heureux d’avoir retrouvé la chaleur et d’en avoir fini avec l’altitude !

Le Machu Picchu

Passage à travers la Vallées des Incas

L’aventure Machu Picchu, c’est marcher 3h le long d’une voie ferrée pour ne pas payer le train, se lever à 4h du matin pour être les premiers à l’ouverture du pont et monter dans le noir, en 1 h 30, les 1700 marches menant au site. Mais au final, le lever du soleil sur le Machu Picchu est un spectacle magique qui vaut largement la peine. Notre seule déception: le village du Machu Picchu, Aguas Calientes, qui ressemble plus à une allée de Walt Disney qu’à un vrai village péruvien !

Cuzco, capitale de l’empire Inca

Bienvenue au Pérou !

Première étape dans la jolie ville de Cuzco, qui sera avant tout notre point de départ vers le fameux Machu Picchu… Nous passerons tout de même quelques belles journées à nous balader dans les rues agréables de Cuzco, ses places et ses marchés (toujours à 3400m d’altitude!).

Le lac Titicaca et l’Isla del Sol

Dernière étape en Bolivie, nous posons nos bagages à Copacabana, petit village hippie sur les bords du fameux lac Titicaca. Le lac Titicaca est l’un des plus grands d’Amérique du Sud, à cheval entre la Bolivie et le Pérou, et surtout le plus haut: 3800m ! Mais nette différence avec La Paz, l’altitude, sans la pollution, c’est quand même plus simple. Nous arrivons à Copacabana le soir de la « San Juan » et nous avons mis plusieurs heures à réaliser que, « San Juan » c’est tout simplement la … Saint-Jean ! Les multiples feux dans les rues et dans les collines ne nous avaient pas mis la puce à l’oreille, non non…

La très belle cathédrale de Copacabana

Dès le lendemain matin, 8 h 30, nous prenons le bateau pour le côté Nord de l’Isla del Sol. Le lac est très agité et les deux heures de trajet sont très dures à supporter dans notre mini bateau à moteur. Mais à l’arrivée nous sommes récompensés par un paysage et un temps magnifique (ainsi qu’un froid glacial).

Nous visiterons d’abord le côté Nord de l’île et ses ruines.

Nous avons prévu de dormir du côté sud de l’île, il faudra donc la traverser dans toute sa longueur, sur un chemin « à péage » où des gens nous réclament quelques bolivianos pour passer. Le chemin ne cesse de monter et de descendre, et à cette altitude, nous avons vraiment beaucoup de mal à respirer. L’île est une véritable ferme géante sans barrières, où les animaux se baladent librement (cochons, ânes, chèvres, vaches…).

Le soir (pas vraiment le soir, nous étions tellement fatigués que nous avons mangé à 17h et au lit à 19h!), pizza avec une vue impressionnante sur le lac et très beau coucher de soleil. Nous avions prévu de rester jusqu’au lendemain après-midi, mais le vent s’étant levé pendant la nuit, nous avons préféré prendre le bateau de 10h30 pour rejoindre Copacabana, et enchaîner le soir même notre bus pour le Pérou, avec comme première destination Cuzco.