Archives Mensuelles: décembre 2012

Punta del Diablo – Feliz Navidad

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Notre périple en Uruguay touche désormais à sa fin, et nous avons quitté notre paradis de Punta del Diablo ce jeudi 27 décembre. Retour à la civilisation (internet !!), petite étape à Montevideo ce soir et semaine à Buenos Aires pour le Nouvel An chez notre Gaspacho argentin. Ensuite, le reste du périple est un peu flou, mais on vous tiendra au courant. En attendant, le reste des photos de ce mois de vacances de rêve….

Tout d’abord de nos longues ballades le long de la côte. Cette partie de l’Uruguay est resté quasiment totalement sauvage, pas de constructions à part quelques cabanes par-ci par-là: ici un aperçu de la côte qui longe le parc naturel Santa Teresa, à 2 km de Punta del Diablo.

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Surf todos los dias…
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Canicule et surf pour le Réveillon de Noël

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Elisette, artisane portugaise, et Julien le soir de Noël

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Jorge & Elisette

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Grande ballade à cheval dans le parc et sur la plage pour notre dernier jour à Punta del Diablo:

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Dernière soirée dans le restaurant des italiens:

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URUGUAY – Punta Del Diablo

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La fin de notre périple sur la côte uruguayenne : Punta Del Diablo, à quelques kilomètres de la frontière brésilienne.

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Arrivée chaotique Mercredi 20 Novembre. Après avoir attrapé de justesse le bus à Punta Del Este, pas le temps de retirer de l’argent. Avec 50 pesos uruguayen en poche (à peu près 2 euros…) et nos sacs à dos, on hallucine un peu en arrivant dans ce magnifique village de pêcheur, avec une seule route goudronnée et des cabanes de partout. Et évidemment : pas de distributeur. On se renseigne, le plus proche est à Chuy, à 1h de bus, et de toute façon on ne peut pas payer les tickets de bus par carte bancaire. Bon… On meurt de faim, le seul resto qui prend la carte (le seul resto tout court) à bien évidemment un problème technique aujourd’hui. Mais c’est grâce à ce resto qu’on a rencontré Carlos, Hélène et leur petit Rafael, nos sauveurs de la journée. Après avoir eu pitié de nous en nous voyant au resto, ce couple franco-uruguayen nous a gentiment proposé de laissé nos sacs dans leur cabane de location, et de nous amener à Chuy en voiture pour retirer de l’argent. Et puis, parce que ce n’était pas assez, on a fini la journée par un asado ensemble. Encore merci à l’asador, Carlos, grâce auquel on s’est régalé. La pire galère est devenue notre plus belle rencontre en Uruguay et on ne saura jamais comment les remercier.

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Nous avons donc loué une petite cabane à 5 min de la plage pendant 3 jours : le paradis après les galères du camping !

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Premiers jours à Punta Del Diablo : même avec ce temps nuageux, on commence à tomber amoureux de ce village complètement atypique. Surtout après les maisons bling-bling de Punta Del Este, on tombe sous le charme de toutes ces cabanes, dunes de sables, pêcheurs et artisans.

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Le beau temps arrive, le soleil uruguayen est mortel : en 24h on est rouge écrevisse !

Playa del Rivero

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Et puis on a rencontré Jorge, un franco-espagnol, au rayon légume de l’unique supermarché du village. Quelques minutes avant, on se disait que ce village était notre paradis, et qu’on allait tout faire pour y rester le plus longtemps possible. Le Brésil, bah, ça sera une prochaine fois. On s’était dit que si on tombait tous les deux amoureux d’un lieu, comme c’est le cas pour Punta Del Diablo, on enverrait balader tous nos plans et on se poserait. Jorge nous a présenté Coco, le « roi du village » : un pêcheur qui, je cite, « possède toute la rue principale du village ». Un vrai personnage, qui après de dures négociations, nous loue une maison de 50 m2 à 10 secondes de la plage pour tous le mois de décembre à un prix défiant toute concurrence en pleine saison. Cette fois c’est réellement le paradis. Maison toute équipée, cuisine, salon, mezzanine avec lit double, télés… et nous n’avons qu’à passer la porte et faire 10 pas pour avoir les pieds dans le sable. On entend l’océan, on vit avec les pêcheurs du village, on ne pouvait pas trouver mieux.

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Le soir, on rencontre les proprios du resto italien. Le fils, Joël, en cuisine, vient de s’acheter une nouvelle planche de surf. Ah ! Et il revend l’ancienne ! Julien, dont les talents de négociateur sont maintenant internationalement reconnus, se retrouve donc avec une planche pour un prix dérisoire, un nouveau pote qui fera également prof de surf bénévole. Comment dire ? Tout va bien dans le meilleur des mondes. Le seul petit inconvénient : notre maîtrise de l’espagnol est mise à rude épreuve par l’apprentissage d’une nouvelle langue : le pêcheur uruguayen déprimé et bourré. Tout un art.

Etre dans un village baba cool sans distributeur c’est cool, mais ça veut dire allers-retours à Chuy, au Brésil, pour pouvoir retirer de l’argent. Mais on a trouvé un moyen de rendre le trajet plus fun et économique : le stop ! Pas forcément super efficace en Uruguay, mais on est quand même tombé sur un véritable guide touristique qui nous a fais découvrir la région comme personne.

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Pour résumer : on a trouvé notre havre de paix et on compte bien profiter à fond de ce mois de décembre sur la plage. Et petite message à toute notre famille et à nos amis : c’est le moment de venir nous voir ! 😉 On a de la place pour vous accueillir, un temps de rêve, la plage, un surf et de la crème solaire.

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