Archives Mensuelles: février 2013

Enamorados de Valparaiso

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Arrivés à Valpo mardi soir, on teste pour la première fois le couchsurfing. Direction la maison de Mauricio, surnommé « Mister », qui habite dans l’une des 42 collines qui composent la ville. On tombe dans une maison internationale, composées d’étudiants, de musiciens, de voyageurs… Il y a du monde, certains  dorment déjà dans le salon. La vraie propriétaire de la maison, il parait que c’est Julietta, la chatte. Bref, l’ambiance nous va parfaitement, on trouve un petit coin pour gonfler notre matelas et Mauricio nous emmène direct manger un morceau (une chorrillana, plat à base de frites, viande et oeufs, typique de Valpo) et visiter la ville. La vue de nuit est EXCEPTIONNELLE du haut des collines (pas de photos malheureusement, Mauricio nous ‘ayant conseillé de ne pas prendre notre appareil photo la nuit, de peur des vols).

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Valparaiso, c’est des couleurs, des belles vues, et beaucoup, beaucoup, beaucoup de street art (on adore!). C’est aussi super sportif: malgré les quelques ascenseurs qui permettent de s’économiser un peu, nous avons passé trois jours à monter, descendre, monter des escaliers, les redescendre, etc ! Un bon entrainement pour le futur volcan qui nous attend…

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Au beau milieu du Cerro Concepcion, nous tombons sur un restaurant: « Le Filou de Montpellier ». Bien évidemment obligés de s’arrêter y manger, le propriétaire est en effet de Mauguio, pour ceux qui connaissent, il est cuisinier au « Jardin ». 6 mois à Valparaiso, 6 mois à Montpellier: la belle vie! 

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Mallargüe – Talca – Santiago: récit d’une galère

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Petit retour sur ce voyage qui nous mènera finalement à la capitale chilienne: Santiago de Chile.

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Vendredi 15 février, départ de Mallargüe en stop. Pour être honnête, il n’y a vraiment pas grand chose à faire à Mallargüe mais on a profité de ces deux jours pour se reposer et faire des recherches sur le reste du voyage. On est au bord de la route à 10h, on a dans l’espoir de passer la frontière chilienne aujourd’hui. Une heure, deux heures d’attente… Ah! Une femme s’arrête enfin…pour nous donner des pêches et nous dire de mettre un chapeau. C’est déjà un début. D’autres personnes s’arrêtent avec des conseils directs « Mettez vous plutôt là« , « Vous êtes des enfants de Dieu, vous y arriverez! » … Troisième heure, quatrième heure d’attente: nos espoirs de passer la frontière aujourd’hui se font de plus en plus lointains.

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Vers 14h, enfin! Une voiture s’arrête! Eduardo, un pétrolier argentin originaire de Mendoza nous prend pour 60 km dans son pick-up, jusqu’à la route qui mène au Chili. Il nous dépose au milieu de nulle part.

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Pas une voiture, pas un brin d’ombre et des paysages magnifiques au pied de la Cordillère. Ce n’est plus du stop que l’on fait, mais de la supplication: ça marche! Julien réussi à faire faire demi-tour à la troisième voiture que l’on croise. Un couple chilien nous prend, en nous demandant bien sûr si nous ne transportons pas de drogues. Surprise, à la frontière argentine, en plein milieu des Andes, la femme nous sort « Si vous voulez aller plus loin, il va falloir donner une contribution au chauffeur! ». C’est là qu’on apprend également son métier: diseuse de bonne aventure! On comprend mieux le côté charlatan maintenant… Bon, c’est pas grave, on paye. 100 pesos pour aller jusqu’à Talca, le trajet en bus nous aurait coûté 6 fois plus cher. Contribuer financièrement ne nous pose aucun problème, nous l’aurions surement même fait de nous même pour une si longue distance: mais la manière de faire nous a dégoûté (« vous donnez de l’argent ou on vous abandonne au milieu de nulle part »). Première image des chiliens: mauvaise.

Les paysages sont exceptionnels: on en reste bouche bée. On s’arrête même au milieu de la Cordillère pour boire le maté et manger un melon avec une famille, qui vit dans des conditions très précaire, et que le couple de chilien qui nous a pris en stop à l’habitude d’aider (ils sont pas si mauvais que ça, au fond…).

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Nous les maudirons de nouveau quand ils nous déposeront près d’un centre commercial en dehors de la ville en nous disant « on vous dépose au centre de Talca« . C’est pas comme s’il était déjà 20h et qu’on avait aucune idée d’où on allait dormir… On décide de prendre un bus: ah, ici les bus c’est des voitures (logique!). On arrive plus ou moins au centre, et c’est parti pour 3h de galère avec nos 20 kilos sur le dos: le premier hôtel que notre Lonely Planet indique a fait faillite. Tous les autres sont hors de prix: pas de dortoirs dans cette ville que des chambres doubles! On trouvera finalement une chambre à 23 heures, exténués, et beaucoup plus cher que ce qu’on paye d’habitude. BIENVENUE AU CHILI!

Le samedi matin, départ sous la pluie pour le terminal de bus pour aller en direction de Pucon au sud. Encore une fois on enchaîne les galères, on est trempés, on ne peut pas retirer d’argent, on ne peut pas payer en carte, les gens ne sont pas aimables, et on apprend que le prochain bus pour Pucon n’est pas avant lundi. On prend rapidement une décision: départ pour Santiago dans une heure! La chance tournera peut-être là-bas…

Nouvelles galères à Santiago…

Arrivés à Santiago en fin d’après-midi, le beau temps nous remonte un peu le moral. On prend un taxi pour aller dans un hôtel pas cher que recommande le Lonely Planet: on a eu la chance de tomber sur le chauffeur de taxi le plus gentil au monde! Il va chercher pendant une heure, descendre pour sonner chez des gens pour demander, mais au final (encore une fois!): l’hôtel n’existe plus! On voit le compteur monter, on est désespérés. On va pas tarder à brûler notre Lonely Planet (s’il vous plait la France, envoyez nous le Guide du Routard!). Le chauffeur nous amène à la station de métro: le compteur affiche une somme astronomique. Si on lui donne ça, on n’aura plus du tout de liquide. Il nous dit « Je sais que vous êtes en galères, alors vous me donnez ce que vous pouvez, et le reste je vous l’offre. Une seule condition, vous m’envoyez un petit mail pour me donner de vos nouvelles!« . On en revient toujours pas d’avoir rencontré quelqu’un d’aussi gentil…

Il n’empêche qu’il est tard et qu’on est toujours à la rue, ne l’oublions pas. On se retrouve dans le métro le plus moderne qu’on est jamais vu, avec même: la wifi! Encore une fois, un chilien nous aidera en nous donnant son code pour se connecter et chercher un hôtel n’aillant pas fait faillite. La gentillesse des gens ne cesse de nous impressionner. Finalement, à 21h, on arrive enfin dans une auberge: La Casa Roja. C’est même pas une auberge, c’est un PALAIS! Piscine, jacuzzi, bars, jardin, hamacs, chambres immenses…

Finalement la chance a enfin tournée 🙂

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Changement de plans : direction San Rafael, provincia de Mendoza

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JDGDUDAprès être restés 4 jours bloqués à Mendoza à cause d’une tempête sans précédent dans la Route des Andes (route qui relie Mendoza à Santiago), nous prenons la décision de changer nos plans. Déjà car nous n’en pouvons plus de Mendoza, et nous ne pouvons pas passer un jour de plus dans cette ville : les gens ne sont pas aimables et nous avons fait le tour de la ville assez rapidement. Les journaux parlent encore de plusieurs jours de blocage de la route, et de toute façon, quand elle ouvrira, on devra attendre des heures à la frontière (la moyenne d’attente étant de 2h, après une semaine de fermeture et les milliers de personnes qui attendent, on imagine même pas). On dit au revoir à nos compagnons d’auberge, Sylvia et son fils, et deux autres couples de français.

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Lundi matin, direction San Rafael en bus, à 230km au sud de Mendoza. On fait donc l’impasse sur la Route des Andes, l’Aconcagua, Santiago et Valparaiso mais promis, on reviendra 🙂 A San Rafael nous partons camper à 1h de la ville, à Valle Grande.

DSC_0208°Des dizaines de camping se partagent le rivage d’un canyon sublime, entouré de montagnes rouges et vertes. Le paysage est magnifique, et on ne regrette pas notre choix. On plante notre tente à 1m de l’eau, et on pense profiter du calme de la nuit. Pas vraiment en fait, vu que les argentins sont en week-end prolongé (lundi et mardi férié) et que San Rafael est LA destination numéro 1 de la province. Evidemment, nous ne le savions pas.

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DSC_0207°Mardi nous partons en balade un peu au hasard. On grimpe dans les montagnes, on passe des tunnels, et là, on tombe sur un immense lac entouré de montagne. Le paysage est à couper le souffle et nous donne le vertige.

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DSC_0225°Mercredi 13 février, direction Mallargüe, 190km plus au sud, encore une fois, un peu au hasard. On va tenter de passer la frontière chilienne, ou alors on continuera vers le sud. On continue le voyage en bus dans des paysages désertiques, toujours en longeant les Andes au loin, qu’on aimerait bien un jour arrivé à traverser ! Sur le chemin, contrôle de douane: le douanier passe dans le bus, et bien évidemment, ça tombe sur nous: « passeports s’il vous plait ». On nous fais sortir du bus (bon, surtout Julien, à cause de sa tête de tueur en série, mais Julie décide de suivre aussi), et ils fouillent les deux sacs de Julien pendant une vingtaine de minutes. Bien évidemment, aucun soucis et ils nous laissent repartir, mais on se pose désormais des questions sur nos soit disant « têtes de gentils »!

Mendoza – La ruta de los vinos

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Après une première après-midi à visiter la charmante ville de Mendoza, nous partons jeudi matin pour la « Ruta de los Vinos ». Au programme, visite de bodegas, dégustations, supers rencontres, et beaucoup, beaucoup de kilomètres à vélo (coups de soleil!). Premier arrêt dans une fabrique de bière artisanale (pour commencer une route des vins, on trouvait ça bien), puis tour d’une « bodega usine », Trapiche, qui gère un volume de vin tellement impressionnant que le nombre nous a échappé et pour finir, petit repas dans une bodega beaucoup plus familiale, Di Tomasso, et évidemment, dégustation. Ballade dans les vignes, dégustation d’huile d’olive, platane et lavande au bord des routes: on se serait presque cru chez nous!

C’est donc avec de bonnes courbatures dues à la vingtaine de kilomètres à vélo effectués que nous partons demain à la découverte des Andes. Premier arrêt: le mont Aconcagua, le « colosse des Amériques ». A 6962 mètres, on devrait arrêter de se plaindre de la chaleur, promis 😉

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#Etape 4: Mendoza, Santiago de Chile et Valparaiso

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Avec un pincement au coeur, on quitte notre grande maison de Cordoba mardi 5 février au matin. Comme d’habitude en retard, on ne sera pas au bord de la (bonne) route avant 11h. Sous un soleil de plomb et sans une once d’ombre à l’horizon, on crame au soleil en tendant le pouce pendant près d’une heure et demi, quand enfin un camion nous prend en pitié et s’arrête. Pas très bavard, il nous avancera quand même de près de 370km. De nouveau au bord de la route, le prochain camion s’arrête en moins de 10 minutes. Et celui là sera plus que bavard! Il nous aura appris les règles du maté, qui sont particulièrement nombreuses vu qu’il n’a parlé quasiment que de ça pendant les prochains 200km: la préparation, la manière de la passer, de le boire… Comment dire non à son maté après ça ? On a du en boire 2litres chacun… Ce dernier va jusqu’à Mendoza mais on arriverait en pleine nuit. On décide donc de s’arrêter dans un petit village à la limite entre la province de San Luis et celle de Mendoza, Desaguadero, pour passer la nuit. Un village fantôme, sorte d’aire de repos pour camionneurs. On demande à la police s’il y’a un lieu pour camper « Oui, oui, là juste derrière ». Ah? Sur la place du village? D’accord! On se retrouve donc à camper gratuitement au milieu de nulle part, et on prend des forces pour les derniers 150km qu’il nous reste à parcourir. Au matin, on remballe tout, on trouve un camion en 20 petites minutes, et on sera dans notre auberge de Mendoza en début d’après-midi. Les conclusions de nos premiers 700km de stop seront donc les suivantes: seuls les camionneurs sont sympas étant donné les dizaines de pick-up vides que nous avons croisés et qui ne nous ont même pas décroché un regard; les camions, ça roule pas vite mais qu’est ce que c’est confortables (surtout ceux avec la clim!); et le stop, ça permet d’apprendre énormément de choses sur la culture (du maté) et sur le pays.

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Maravillas de Córdoba

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Le grand départ approche! Petit bilan photographique de ce mois à Córdoba, qui remporte la palme du mois le plus chaud de notre vie!

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DSC_0234°Les fontaines dansantes du Paseo Buen Pastor

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Notre coloc de Salta (nord de l’Argentine), Manuel, nous a même préparer du « Tereré », une sorte de maté froid qui se boit quand il fait particulièrement chaud. Au lieu de mélanger les herbes à de l’eau chaude, on le mélange à du jus d’orange (ou autre) avec des glaçons. Et effectivement, c’est très rafraîchissant! Au bout de 4 mois en Argentine, ne pas boire le maté est presque impossible. On est loin d’être accro, mais avec beaucoup de sucre, ça passe!

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Asado de départ avec les copains de Córdoba pendant le match « Boca vs River » !

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