Archives Mensuelles: avril 2013

Petit tour par le Paraguay…

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Samedi 20 avril, nous prenons un premier bus entre Puerto Iguazu et Ciudad del Este, au Paraguay. Encore une fois, à cause de leur pseudo-frontière-qui-ne-sert-à-rien, le bus nous dépose au poste de douane et ne nous attend pas. On paye un ticket jusqu’au terminal de bus et on se retrouve abandonné à la frontière, merci beaucoup.

Ciudad del Este, c’est un supermaché géant. Moche, grand et bondé. En effet, les prix étant nettement moins chers que chez leurs voisins brésiliens et argentins, tout le monde se réunit ici pour faire ses achats (en particulier électronique). On se retrouve donc de bon matin, perdus dans ce marché géant où tout le monde nous interpelle pour nous vendre tout et n’importe quoi (Julien s’est retrouvé avec un poing américain dans la main!). On cède finalement à l’un des milliers de taxis qui nous interpelle, trouver un distributeur et un bus ici relève du parcours du combattant. A peine descendu on monte dans le bus pour Asuncion: quittons au plus vite cette ville horrible !

Le trajet à été mouvementé: la conduite des chauffeurs de bus paraguayens est définitivement la pire qu’on ai expérimenté !  Le bus aussi se transforme en supermarché: à chaque arrêt, des gens montent pour vous vendre tout et n’importe quoi, et se font déposés 10 kilomètres plus tard, au milieu de nulle part. Entre autre, on a proposé à Julie un film porno pendant que Julien dormait à côté: la classe.

Arrivés de nuit à Asuncion (avec leur décalage horaire bizarre, à 17 h il fait nuit noire), on teste maintenant les bus urbains ! La conduite n’est pas mieux, mais le style y est: le chauffeur klaxonne en face d’un kiosque, et hop, le mec sort pour lui donner un paquet de cigarettes. Et quand tu lui demandes un renseignement en espagnol, il te répond en guarani.

On trouve une petite auberge super sympa: la Casa de la Abuela (voir Infos pratiques). On apprend qu’on arrive la veille de l’élection présidentielle. Donc le samedi à partir de 19h, plus le droit d’acheter d’alcool, et tous les bars ferment à minuit. Un bon moyen d’inciter les gens à aller voter 😉 Nous passons donc la soirée en compagnie des gens de l’auberge, un russe, deux artisans colombiens, une américaine et un chilien.

Dimanche, jour d’élection, pas grand chose à faire… On apprend assez rapidement que le parti Colorado (ancien parti de la dictature) donne 50000 guaranis devant les bureaux de poste pour qu’on vote pour eux (l’équivalent de 10€) et nous avons été bien triste d’assister à ce spectacle désolant… On profite donc de la journée pour apprendre le macramé et on reste enfermée dans notre petite terrasse de paradis. Au moment des résultats de l’élection, et après s’être pas mal renseignés sur le sujet toute l’après-midi, c’est avec tristesse qu’on entend les klaxonnent des gens qui se réjouissent dans la rue.DSC_0295 (Copier)

Petit tour de la ville, soirées multiculturelles et chaleur écrasante pourront résumer ces trois petits jours au Paraguay.DSC_0302 (Copier)DSC_0297 (Copier) DSC_0300 (Copier)

« Las Cataratas de Iguazu »… côté argentin

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Nous commençons cette journée du 19 avril dans le Parc National d’Iguazu par une grande ballade dans la forêt, complètement seuls puisque le sentier était en fait fermé pour rénovation… On fait durer le suspens avant de retourner en direction des chutes, et on passe la matinée à observer les singes, les coatis et les millions de papillons qui nous entourent.

Sendero Macuco

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Nous prenons ensuite un petit train qui nous amène au bout du parc, au sommet de l’une des chutes les plus impressionnantes: la Gorge du Diable. Nous sommes restés sans voix devant ce spectacle, ce fleuve si calme et cette brèche subite, on dirait que la Terre s’écroule à cet endroit dans un fracas assourdissant. Cette chute de 82 mètres est d’autant plus impressionnante en cet automne, période où le débit d’eau est le plus important.

La Garganta del Diablo

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Le circuit supérieur permet ensuite d’avoir un point de vue magnifique sur les chutes, et on passera encore des heures à se ballader le long de toutes ces passerelles.

Circuito SuperiorDSC_0155 (Copier) DSC_0161 (Copier) DSC_0172 (Copier) DSC_0193 (Copier)DSC_0211 (Copier)

Dans le circuit inférieur, on se retrouve carrément dans les chutes. Et ce n’est pas une manière de parler: au bout de la passerelle, on se retrouve trempés par la chute d’eau qui s’écroule devant nous: une expérience INCROYABLE !

Circuito InferiorDSC_0225 (Copier) DSC_0234 (Copier) DSC_0237 (Copier) DSC_0242 (Copier)DSC_0267 (Copier) DSC_0269 (Copier) DSC_0276 (Copier)

« Las Cataratas de Iguazu »… côté brésilien

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Lundi 15 avril, on dit au revoir à Marcos, Carolina et leur famille, ainsi qu’à Marjorie et Cyril et nous reprenons la route. C’est parti pour 20 heures de bus et 1350 kilomètres direction Foz Do Iguazu. En effet…

Le bus pour Puerto Iguazu (côté argentin, donc) coûte presque $700 alors qu’avec une compagnie brésilienne (pour nous, Pluma) et en allant direction côté brésilien, à Foz do Iguazu, le voyage coûte $400.

SSSSMalgré notre portugais complètement foireux (nous avons quand même du utilisé la voix de google traduction pour faire comprendre aux gars de l’hôtel que notre douche ne marchait pas…), nous arrivons dès le lendemain au Parque Nacional do Iguazu. A peine arrivés, on reste sans voix: ce n’est pas pour rien que les chutes sont l’une des sept nouvelles merveilles du monde. De ce côté, on a une magnifique vision d’ensemble sur les chutes, qui sont principalement en face, du côté argentin. En cette période d’automne, le débit d’eau et le bruit de grondement des chutes est particulièrement impressionnant. Pour le reste, les photos parlent d’elles même…PapillonsDSC_0027 (Copier)DSC_0121 (Copier)DSC_0123 (Copier)DSC_0131 (Copier) DSC_0165 (Copier) DSC_0157 (Copier) DSC_0099 (Copier) DSC_0183 (Copier) DSC_0179 (Copier) DSC_0197 (Copier) DSC_0193 (Copier) DSC_0207 (Copier) DSC_0229 (Copier) DSC_0211 (Copier) DSC_0287 (Copier) DSC_0247 (Copier) DSC_0316 (Copier) DSC_0298 (Copier) DSC_0322 (Copier)

…Buenos Aires: encore !

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Nous atterrissons à Buenos Aires en début d’après-midi et posons nos sacs-à-dos dans une petite auberge bien calme de San Telmo. Changement de climat total: on ressort les tee-shirt ! On sort directement pour aller manger dans un de nos endroits préférés du quartier, sur la calle Chile, quand nous entendons quelqu’un crier « Julie! Julien! » : Olivier, que nous avions rencontré à El Chalten, Patagonie, se trouvait à la terrasse d’un bar en train de boire une bière ! On reste totalement scotchés de le retrouver par hasard, dans la deuxième ville la plus peuplée d’Amérique latine et à plus de 2700 kilomètres de l’endroit où on l’avait rencontré.

Il loge d’ailleurs aussi dans une auberge de San Telmo, et le lendemain nous prenons ensemble la direction de La Boca pour aller visiter le très touristique Caminito.DSC_0364 (Copier) DSC_0365 (Copier) DSC_0377 (Copier) DSC_0389 (Copier) DSC_0369 (Copier) DSC_0394 (Copier) DSC_0398 (Copier)

Nous retrouvons ensuite Marjorie et Cyril, les français avec qui nous avions passé une semaine en Patagonie chilienne, et déménageons dans leur auberge près de l’Obélisque. Quelques jours de fête donc, comme il est coutume avec ces deux là 😉

Le vendredi, c’est avec beaucoup d’émotion que nous retrouvons Marcos et Carolina, le couple qui nous avait pris en stop à Bariloche. En effet, ils viennent passer le week-end à Buenos Aires (ils sont de San Nicolas, à 230 kilomètres de la capitale) pour nous voir, et nous proposent de venir chez leur parents ! Après un premier repas chez les parents de Carolina, nous partons ensemble en train à Tigre. Une petite balade en bateau, et nous sommes tombés amoureux de ce lieu: à notre retour en septembre, c’est sûr, on loue une cabana ici ! Le lieu a l’air tellement paisible, tranquille… mais pas le temps ce week-end !DSC_0411 (Copier) DSC_0414 (Copier) DSC_0442 (Copier) DSC_0446 (Copier) DSC_0447 (Copier) DSC_0449 (Copier) DSC_0455 (Copier)

Nous logeons chez la mère de Marcos. Et Marcos a une grande famille: trois frères et une soeur, plus les femmes, les enfants, les chiens et les voisins, ça fait du monde ! Le dimanche, nous avons la chance de participer à un véritable asado argentin: un moment totalement magique, même s’il faut le dire, on ne comprenait pas toujours tout (une grande famille, quand ça crie de partout, que ce soit en français ou en espagnol, c’est pas simple!)DSC_0464 (Copier) DSC_0474 (Copier)

Gracias para todo Marcos y Carolina. Fue un placer encontrar a su hermosa familia. Nos vemos en septiembre para compartir otros momentos como estos 🙂

Pour résumer, une parfaite semaine « à la maison » avant de prendre le départ pour les chutes d’Iguazu. Des soirées, des (très) bons repas, et des retrouvailles, c’est tout ce dont on avait besoin.

6206 km et 2 mois pour descendre, 3000 km et 3h pour remonter

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P1010687 (Copier)Et voilà, notre premier grand voyage s’achève, deux mois après notre départ de Cordoba et c’est non sans émotion que nous embarquons, ce lundi 8 avril, à bord d’un avion qui mettra trois petites heures à nous ramener à Buenos Aires. C’est déconcertant, après tous ces bus, toutes ces heures de stop, d’attentes, de galères. Bon ce n’est pas non plus un « grand » luxe puisque la remontée en bus nous aurait coûté le même prix: 60 heures de bus contre 3 heures d’avion, nous n’avons pas hésité longtemps. Certes la possibilité de remonter en stop a été évoqué, mais 3000 km à bord d’un camion ne nous enthousiasmait pas forcément sur ce coup là…

Pas qu’on n’aime pas le stop, bien au contraire. C’est en faisant du stop que nous avons fait nos plus belles rencontres pendant ce voyage. Des personnes qu’on oubliera jamais, des personnes qu’on reverra dans d’autres étapes de notre voyage pour certaines. Nous avons réellement pris conscience de ce que c’était d’être sur la route: la Panamericana, la Carretera Austral, la Ruta 40… Les heures d’attentes au bord de la route, à rager, à jouer avec des pierres, à lire, même à danser parfois. Nous aurons finalement appris: la patience ! Il y aussi eu les nuits blanches dans les bus, on a dormi par terre sur des bateaux, les trajets sur les couchettes des camionneurs, ceux avec nos sacs de 20 kilos sur les genoux. On a fait du stop dans des endroits pourris, ou encore à quatre: on a appris de nos erreurs.

Pour le logement, on a presque tout testé: on a fait du couchsurfing à Valparaiso, on a logé dans un nombre incalculable d’auberges de jeunesses. On a aussi été dans des maisons de familles complètement glauques et on a camper en Patagonie avec une tente pourrie qui prend l’eau. Il y a eu du camping sauvage, des nuits à attendre des bus, et bien plus encore.

On a fait la route des vins à Mendoza, on a campé à San Rafael, on a fait la fête à Santiago, on a rêvé à Valparaiso, on a escaladé un volcan à Pucon, on a mangé du chocolat à Bariloche, on a fait du shopping à Osorno, on a visité l’île de Chiloé, on a navigué dans les fjords chiliens, on a été émerveillé en Patagonie chilienne, on a trekké à El Chalten, on a vu un glacier à El Calafate et finalement, on a été chouchouter et on a repris des forces à Ushuaïa.

On a rencontré tellement de personnes fabuleuses, de tous les âges, tous les types de voyages, tous plus fous les uns que les autres. « Nous on fait le tour de l’Amérique Latine en Mehari », « Nous en vélo », « Moi tout seul à pied », « Nous on fait le tour du monde »… Et le pire, c’est qu’on les recroise, ou qu’on va les recroiser (rendez-vous général en mai en Bolivie) pour notre plus grand plaisir. On nous a offert des cadeaux, des colliers, un bonnet, une bouillotte, un drapeau…

On ne tente même pas de faire un bilan de ces deux mois passés, ça nous parait encore impossible pour le moment. Désormais, une petite semaine de fiestas et d’organisation à Buenos Aires, « à la maison », et on entame la deuxième et ultime partie de ce voyage pour les six mois qu’ils restent: direction le Nord de l’Argentine, le Paraguay, la Bolivie, le Nord du Chili, le Pérou, l’Equateur et rendez-vous le 25 juillet en Colombie pour retrouver Jhon. 

Fin del mundo: Ushuaïa

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On revoit un peu nos plans et on décide de raccourcir un peu la fin de ce premier road trip, en prenant directement la direction d’Ushuaïa, la fameuse ville du bout du monde. Après un très long trajet en bus, ponctué de ferrys et de frontières, nous arrivons finalement vers 20h le lundi 1 avril.

Traversée du détroit de Magellan, en compagnie de lobos marinos et de taminas (petits dauphins)& (Copier)

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On trouve rapidement un hébergement dans une maison de famille, chez Hilda et Pedro, deux septuagénaires. Nos « grands parents du bout du monde » s’occuperont de nous pendant toute la semaine, en nous préparant les repas et en partageant de longues soirées à discuter.

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Parque Nacional Tierra del Fuego

Levés 5h du matin pour aller en direction du Parc National de la Terre de Feu. Vous vous demandez surement… « Pourquoi si tôt?! » …

L’astuce du jour : Le prix d’entrée du Parque Nacional Tierra del Fuego est de $110 pour les étrangers, c’est-à-dire l’un des parcs les plus chers du pays. Les guardaparques arrivent à l’entrée du parc à 7h du matin: donc avant, entrée libre et gratuite pour tout le monde. Evidemment il n’y a pas de bus pour le parc si tôt: bizarrement, il est moins cher de se rendre au parc en taxi qu’en bus!

Très fiers de notre économie, nous n’avions juste pas pris en compte que le soleil se lève relativement tard en cette période à Ushuaïa: deux heures à arpenter le parc dans la nuit noire, avec des chevaux sauvages sortant à toute allure de la forêt, c’est flippant. Donc: munissez vous d’une lampe de poche !

Au lever du soleil, les couleurs du parc se révèlent et le rendent totalement magique. On est complètement seuls, contrairement au Perito Moreno, et c’est là qu’on se sent réellement au bout du monde. Pas beaucoup de trekkeurs non plus, il faut dire que le parc est grand, très grand, et que la plupart des touristes le parcours en minibus en ne sortant quasiment jamais. Et ils en ratent deschoses…

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Bahia Ensenada
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Sendero de la costaneraDSC_0231 (Copier) DSC_0233 (Copier) DSC_0237 (Copier) DSC_0246 (Copier) DSC_0251 (Copier)

Canal de Beagle
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Laguna VerdeDSC_0282 (Copier) DSC_0286 (Copier)

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Laguna Negra (et découverte de ce qu’est une tourbière pour les ignorants que nous sommes!) DSC_0312 (Copier)

Au bout du parc: fin de la Ruta 3 qui part de Buenos Aires, à plus de 3000km d’ici…
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Des zorros pas franchement sauvages !DSC_0335 (Copier)

Au total: nous avons parcourus plus de 35 km à pied dans la journée ! (ce qui nous amène à plus de 100km de trek ces dernières semaines!) Au bout du rouleau sur le retour, on fait du stop (le stop dans un parc national: check!) et un gentil couple d’argentins de Buenos Aires a eu la gentillesse de nous ramener jusqu’à Ushuaïa.  C’est avec plaisir qu’on rentre se faire chouchouter par Hilda et Pedro encore quelques jours! 

Julien et PedroDSC_0348 (Copier)

Hilda et ses dessinsDSC_0350 (Copier)

Les bons repas de mamie Hilda en compagnie de notre amie française, Diocouda, et d’une mère et sa fille israëliennesDSC_0354 (Copier)

El Calafate – Glaciar Perito Moreno

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Comme d’habitude, nos trois jours à El Chalten se sont transformés en une semaine. Nous sommes même restés une dernière journée à cause d’un rassemblement de gauchos se déroulant dans le village, qui nous a permis de découvrir cette culture unique et leur manière de monter à cheval « la mano en el bolsillo ».

Mais samedi nous décidons finalement de prendre la direction d’El Calafate, en bus cette fois, où une nouvelle merveille nous attend: le glacier Perito Moreno. Et nous n’avons pas été déçus ! D’une surface de 250km2 (soit plus grand que la ville de Buenos Aires!), ce glacier est alimenter par les neiges des plateaux alentours et ne cesse d’avancer.

DSC_0001 (Copier)Nous avons pu assister au spectacle fascinant des chutes de blocs de glace du glacier. Si près, il parait presque vivant, on l’entend craquer, gronder, on entend les cascades qui se forment à l’intérieur, bref, on pourrait passer la journée à l’observer (c’est d’ailleurs ce que nous avons fait!). Encore chanceux en ce qui concerne la météo, nous passerons la journée à nous balader sur les passerelles avec les autres touristes, à l’affût des bruits de tonnerres qui résonnent à chaque fois qu’un bloc de glace se détache. DSC_0022 (Copier) DSC_0074 (Copier) DSC_0105 (Copier) DSC_0122 (Copier)DSC_0183 (Copier) Montage Perito (Copier)Lieu très touristique, nous ne sommes pas tout seul pour admirer ce spectacle de la nature… Au final, c’est le petit point négatif de ce lieu: tellement facile d’accès (on arrive en bus directement sur les passerelles) que ça enlève beaucoup de magie. L’arrivée au Fitz Roy, après 4h de trek et une montée particulièrement difficile, nous avait laissé bouche bée pendant plusieurs dizaines de minutes: celui là, on l’avait mérité ! Ici, on se sent plus touriste que grand aventurier… ! Mais cela ne reste qu’une toute petite critique, car au final face au glacier tout le monde se retrouve sans voix, et le lieu garde toute sa tranquillité.DSC_0101 (Copier) P1010610 (Copier) P1010613 (Copier)

 

Trekking en Patagonie: Jour 4 ‘Trekking a la Laguna Torre’

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Nous partons ce matin là pour 28 kilomètres dans des paysages toujours aussi somptueux. Ce sera notre dernier trek à El Chalten, et quel trek ! Nous sommes tombés totalement amoureux de cette partie de la Patagonie, il n’y a pas de mots pour décrire ces paysages. Cette fois, on a pris notre temps, toute la journée même, pour profiter pleinement de cette nature époustouflante.DSC_0515 (Copier) DSC_0523 (Copier) DSC_0536 (Copier)DSC_0547 (Copier)
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Arrivée à la Laguna Torre…DSC_0626 (Copier) DSC_0634 (Copier) DSC_0642 (Copier) DSC_0648 (Copier) DSC_0651 (Copier) DSC_0656 (Copier)DSC_0659 (Copier)

Nous décidons ensuite de pousser plus loin, une heure de marche en plus le long de la Laguna pour atteindre le glacier qui se trouve au pied du Cerro Torre.DSC_0681 (Copier) DSC_0683 (Copier)Une sieste bien méritée (et oui, nous sommes toujours en tee-shirt: le froid en Patagonie est définitivement un mythe!)
DSC_0691 (Copier) DSC_0694 (Copier) DSC_0698 (Copier) DSC_0713 (Copier)Au retour, nous retrouvons notre courageux MichelDSC_0725 (Copier) DSC_0728 (Copier)

Au total, 68 kilomètres parcourus durant cette semaine à El Chalten. On a les jambes en compotes mais de magnifiques souvenirs pleins la tête.

Trekking en Patagonie: Jour 3 ‘Loma del Pliegue Tumbado’

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Une jolie ballade en forêt de 20 kilomètres bien moins physique que le trek de la veille. On réalise la chance qu’on a d’être là en ce début d’automne, les couleurs des arbres donnant encore plus de charme au paysage. Arrivés au sommet, un vent très violent s’est levé, avec des rafales de grêle, nous ne sommes donc pas restés très longtemps et on est rapidement redescendu au village pour manger une gaufre et boire un chocolat chaud (sur fond sonore de Dub Incorporation – oui oui, ils écoutent ça au fin fond de la Patagonie!)

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Depuis que nous sommes en Patagonie, nous rencontrons énormément de français: dans notre auberge nous passerons la semaine avec Jérôme, le trekkeur fou (!), Pierre-Denis, alias Sauvage ou PDG, et nos deux papas, Michel, 69 ans et toujours aussi en forme, et Olivier, qui à 60 ans nous met la raclée en trek ! Repas, vin, parties d’échecs et de Uno, merci à tous pour ses soirées tellement sympas après ces journées sportives !

(Photo piquée à Jérôme… en échange, tu peux nous piquer une photo où on voit VRAIMENT le Fitz Roy … ! 😉tour-du-monde-jeromandtheworld-el-chalten-4 (Copier)