La Ruta del Café
Première étape: Manizales
Départ de Bogota, et aurevoir à notre Maman colombienne
Premier vrai bon café colombien et visite de la ville
Visite du Recinto del Pensamiento, à quelques kilomètres de la ville
Pablo Neruda appelait Manizales « La Fabrica de Atardeceres »
Vous vous demanderez peut-être comment nous sommes passés de Canoa, Equateur, à 1524 km plus loin, Bogota, Colombie ? L’arrivée de la soeur de Julien, Sèverine, le 7 août à Bogota à légèrement précipité notre voyage ! Nous passerons deux jours à Quito, durant lesquels nous réussirons à nous faire voler la CB dans le bus. Autant dire, deux jours de galères. Puis bus direct pour Cali, où nous dormirons une nuit, et enfin, le 5 août au soir, nous étions à Bogota. A l’arrivée, Jhon était au rendez-vous pour notre plus grand bonheur (souvenez-vous, le Colombien avec qui nous vivions en septembre à Buenos Aires). Nous découvrirons ce soir là la famille la plus accueillante, la plus chaleureuse, et tout simplement la plus gentille du monde. Une semaine chez eux, et nous nous sentons déjà comme chez nous…
Retrouvailles des deux « parceros »
La maman de Jhon et son « Juliancito »
Arrivée de la « hermana rubia » à l’aéroport de Bogota le 7 août
… Avec des cadeaux ! (également du foie gras et du fromage à raclette que la famille de Jhon a a-do-ré!)(encore merci!)
Sortie au Musée de l’Or
Visite de Bogota, après une bonne heure dans le Transmilenio (il faut préciser que Bogota, c’est 1500km2… en comparaison, Paris, c’est 100km2!)
Notre famille d’accueil colombienne
Sous un temps toujours aussi radieux ( !) nous filons en direction de Bahia de Caraquez. 6h pour parcourir 163 km, comment avons-nous fais ? Et bien nous avons fais confiance aux équatoriens qui sont prêt à tout pour que tu montes dans leur bus ! « Mais oui prenez ce bus pour Manta vous aurez une correspondance pour Bahia ! » , « Prenez ce bus il est direct à Bahia », « Ah non maintenant que vous êtes à Manta il faut revenir à Portoviejo », « Changez de bus en fait, promis il part tout de suite ». Bref : c’était loooong !
Ne voyant pas vraiment le charme de la ville de Bahia, nous partons dès le lendemain pour Canoa. Un bateau pour San Vicente, un bus local, et en 30 petites minutes nous voilà arrivés. Nous avons adoré ce petit village de pêcheur, où il ne manquait qu’une seule chose : le soleil (ah si, une petite heure le dernier jour).
En conclusion de ce voyage sur la Côte Pacifique équatorienne, ça aurait été MAGNIFIQUE avec du soleil. Raison de plus pour revenir à la bonne saison une prochaine fois !
Le dernier ceviche pour Julien 
Les vingt minutes de ciel bleu et soleil du dernier jour, ça méritait bien une photo!
Sinon en général c’est plutôt ça…
Nous quittons la folie de Guayaquil pour commencer notre découverte de la Côte Pacifique. Vu le temps réduit que nous avons pour visiter l’Equateur, nous avons préféré nous concentrer uniquement sur cette partie là pour le moment. Direction Montanita, un petit village pour les surfeurs et les fêtards. Si vous êtes en quête de repos, ne vous arrêtez même pas ! La musique bat son plein dans tout le village 24/24h… Nous aurons le plaisir de retrouver complètement au hasard Guizmo et Laura, couple de français que nous avions rencontré à Sucre en Bolivie, ainsi que deux argentins qui nous avaient régalés d’un asado à La Quiaca en Argentine quelques mois auparavant. Le monde des mochilleros en Amérique du Sud est bien petit !
Nous aurions pu adorer ce village si seulement nous avions eu un peu de soleil… La plage sous les nuages, ça perd de son charme ! Ah si, nous avons eu une demi journée de soleil, pas de photo car on a couru à la plage avec seulement nos maillots pour en profiter à fond.
Durant l’une de nos après-midi nuageuse sur la plage, nous avons même vu une baleine faire des sauts à quelques centaines de mètres ! Pas de mots pour décrire la sensation que ça fait de pouvoir encore une fois observer ce géant des mers faire son show en étant tranquillement sur sa serviette.
Ca nous a d’ailleurs donné très envie d’aller faire une excursion en bateau pour aller les voir de plus près ses fameuses baleines à bosses… Nous prenons la route pour Puerto Lopez le 27 juillet. C’est en effet la période parfaite pour observer les baleines au large des côtes équatoriennes. Comme on nous l’expliquera, elles viennent toutes ici pour se reproduire, d’où le fait qu’on est (normalement) de grandes choses de les voir sauter et se pavaner.
Après à peine cinq minutes de navigations, ça y est, nous sommes entourés de baleines ! On n’en revient pas de les voir d’aussi près. Et tout à coup, nous réalisons qu’un autre « gros poisson » est parmi nous : les orques ! Notre guide nous explique que les orques sont en train d’attaquer les baleines, et en effet, on assistera à leur spectacle pendant une bonne heure, les baleines rugissant pour faire fuir les orques. Pas de grands sauts donc malheureusement, les baleines étant trop occupées à se défendre à ce moment là.
Mais quand même une expérience plus que magique, les baleines passant vraiment à quelques centimètres du bateau. Pas de photos exceptionnelles (la photographe étant un peu flippée sur l’avant du bateau, du genre « Elles vont renversées le bateau ! Elles vont renversées le bateau ! ») mais de supers vidéos de Julien qu’on vous montrera à notre retour.
Nous passerons la frontière équatorienne le 22 juillet après 4 semaines passées au Pérou. Pas si triste que ça de quitter le Pérou, ou encore une fois nous nous sommes senti très « gringos » et où tout est très touristique (les villes que nous avons visité en tout cas, mais nous sommes bien conscients de n’avoir vu qu’une toute petite partie de ce que le Pérou à offrir). Raison de plus pour revenir un jour… 😉 Désormais, c’est partie pour une nouvelle aventure pour ces quelques semaines en Equateur, avant de se diriger vers l’un des pays qu’on attendait le plus, la Colombie, et de retrouver Jhon.
Nous commençons par une petite journée dans la grande ville de Guayaquil, surnommée « La Perle du Pacifique », la plus grande ville d’Equateur. Après près de 10 mois de voyage en Amérique Latine, l’arrivée au terminal est un choc total: un terminal sur 3 étages, doublé d’un centre commercial, des prix en dollars, des Mc Do de partout et des taxis jaunes: aurions-nous atteris aux Etats-Unis ?!
Après une recherche d’auberges épuisante et déprimante, nous décidons de ne pas rester trop longtemps ici… Seulement le temps de visiter le joli quartier de Las Peñas, où nous aurons la chance de tomber au moment où tous les artistes du quartier exposent dans ses jolies rues.
Las Peñas
Dernière étape péruvienne avec 5 jours de fête et de plage à Mancora. Nous pouvons enfin nous baigner dans l’océan (eau à 25°!) et profiter pleinement du soleil, faire la fête en compagnie du français Yohan et du suédois Raymond, et voir de magnifiques coucher de soleil. Nous irons également faire un tour en tuk-tuk sur l’une des plus belles plages du Pérou, Pocitas, où nous aurons la chance d’observer des baleines directement de la plage !
Pocitas et notre super nouveau drap de plage péruvien !
Une preuve que le style « je-voyage-depuis-plus-de-6-mois » est unanimement adopté: on ne se couple plus les cheveux et on ne se rase plus (et on se douche presque plus non plus…!) !
Le 13 juillet nous partons en bus de nuit direction la ville de Trujillo où nous arriverons au petit matin. De là nous prendrons directement la direction de Huanchaco, à 15 km de là, une petite station balnéaire au bord de l’océan, connu pour être un bon spot de surf mais également pour ses « caballitos de totora », embarcations de roseaux utilisés pour la pêche.
Huanchaco
La plage, le soleil, enfin! (qui n’a pas duré plus de deux jours…)
Les fameux « caballitos de totora »
Le « ceviche de pescado »: la spécialité péruvienne ! Une marinade de poisson cru dans une sauce citronnée servi avec du yuka que Julien a adoré et qu’il ne cessera de manger durant notre séjour sur la côte péruvienne
Nous visiterons le site archéologique de Chan Chan. Cette cité en terre de la civilisation Chimu (une civilisation qui s’est développée sur les ruines de la civilisation Moche) fut construite entre 850 et 1470 après JC et fut capitale impériale jusqu’à sa conquête par l’Empire Inca au XVème siècle. La cité étant proche de l’Océan Pacifique, les motifs représentent principalement des motifs maritimes, des poissons, des pélicans et des filets de pêche.
Quelques clichés de la ville de Trujillo où nous attendrons notre bus pour enfin atteindre le Nord du Pérou et quitter la grisaille direction Mancora, la ville au 365 jours de soleil par an.
Passage rapide dans la capitale péruvienne, Lima. Une ville immense, bruyante, et bien plus proches de nos grandes villes européennes que tout ce qu’on avait vu avant. Après tant de mois loin de l’Europe, ça nous fait quand même du bien, mais on comprend que pour le voyageur arrivant directement à Lima, il n’y a pas vraiment de dépaysement et donc la ville a peu d’intérêt. Le problème, c’est que Lima en hiver (comme une bonne partie de la côte péruvienne) vit sous un épaisse couche de nuage permanente et une bruine fine venant de la mer appelée « la garua ». Autant dire, un temps totalement déprimant, qui nous fera écourter notre séjour assez rapidement !
Nous resterons donc seulement pour quelques jours de fête dans le quartier de Miraflores avec deux français rencontrés à Paracas, Théo et Seunam.
La ville de Paracas, près de Pisco
Nous effectuerons un tour en bateau aux îles Ballestas, sous les nuages dans une ambiance très Hitchcock… Nous pourrons apercevoir une véritable colonie d’oiseaux marins, des dauphins et des lobos marinos .
Nous visitons ensuite en minivan la magnifique Réserve Nationale de Paracas
Nous rejoignons la côté péruvienne à Ica, d’où nous prenons directement la direction de l’oasis de Huacachina où nous passerons quelques jours à nous prélasser près de la piscine et à tester le sandboard. Très heureux d’avoir retrouvé la chaleur et d’en avoir fini avec l’altitude !
AMERICA DEL SUR 